Surconsommation : comme un air de trop

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Venez nous rencontrer ! AtmoSud et le média Sans transition ! organisent une conférence exceptionnelle, le 18 novembre à 18h, à Nice et à distance, en présence de Guillaume Néry, champion du monde d’apnée et passionné par la protection de l’environnement. Prêts à inspirer ses récits ? On vous attend nombreux ! Inscriptions obligatoires

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Le 13 novembre 2025

Chères toutes et chers tous,

Un vent économique flotte dans l’air. Quand la Semaine de la Finance Responsable de début octobre laisse place en novembre au mois de l’Economie sociale et solidaire, cette newsletter d’Inspirons ! prend elle aussi des contours chiffrés. Au travers de deux articles (impact sanitaire – impact économique) pour découvrir les résultats de l’Etude Quantitative d’Impact sur la Santé de la Pollution Atmosphérique à Marseille (EQIS-PA). De l’épisode de notre podcast, où l’économie de l’environnement convie une comptabilité axée sur le respect des limites planétaires à s’immiscer dans les comptes des entreprises. Ou encore, de la présence de notre Observatoire à la 3ème édition des Rencontres de la Finance verte de Gomet’ Média le 21 novembre à Marseille. Parce que si la qualité de l’air a une valeur vitale et sanitaire, elle n’en possède pas moins une réelle valeur économique. Mesurable, bien que « non-marchande », puisque l’air est aussi immatériel qu’impalpable. Cette newsletter n’a pas d’autre vocation que de vous le démontrer.

Nous vous souhaitons de belles découvertes !

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  • Le premier Living Lab d’Air Labò au Port de Toulon. Le premier Living Lab du projet européen MARITTIMO Air Labò s’est tenu le 16 octobre dans le Port de Toulon. Ce Laboratoire innovant et transfrontalier pour l’amélioration de la qualité de l’air des zones côtières et portuaires vise à faire émerger des solutions communes entre ports participants (Nice, Gênes, Livourne, Ajaccio, Bastia et Olbia) pour réduire l’impact atmosphérique du secteur portuaire dans les villes.
  • Caravelle martégale. AtmoSud suit sa campagne de mesure dans la calanque La Caravelle au sud-ouest de Martigues. Depuis l’arrêt temporaire du site Naphtachimie Lavéra en septembre, notre observatoire scrute l’évolution de la qualité de l’air durant cette période de non activité. Selon nos récents relevés, les concentrations de Composés Organiques Volatils (COV), de dioxyde d’azote (NOx) et de particules fines (PM) sont assez comparables, voire inférieures, aux données habituellement observées.
  • Deux Module Air et un Nebule Air à La Maison Éguillenne de la Santé.Depuis mi-octobre, les quelques 1 000 patients mensuels qui franchissent les portes de la Maison de la Santé d’Eguilles (Bouches-du-Rhône) peuvent suivre la qualité de l’air à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet Capt’Air Citoyen qu’AtmoSud porte conjointement avec France Nature Environnement PACA (FNE PACA) et l’Association Santé Environnement France (ASEF).


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Marseille : 780 décès par an dus à la pollution de l’air

Air et mortalité. La pollution atmosphérique tue plus à Marseille qu’au niveau national. C’est l’une des conclusions de l’Etude Quantitative d’Impact sur la Santé de la Pollution Atmosphérique (EQIS-PA) portée par la Ville de Marseille et ses partenaires – dont AtmoSud. Si la seconde Ville de France parvient à s’aligner sur les nouveaux seuils réglementaires européens et de l’OMS, la mortalité et la morbidité dues à un air pollué devrait s’améliorer. Découvrir.

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La valeur économique de l’air

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Quand l’économie de croissance du PIB définit nos sociétés, d’autres modèles économiques, basés sur l’environnement, les dimensions sociales et la santé, permettent de dessiner d’autres valeurs économiques. Au travers des résultats de l’impact économique sanitaire de l’EQIS-PA Marseille, ou du lancement de la Chaire Triple Comptabilité du cabinet de conseil en soutenabilité Goodwill-management, Olivier Chanel, directeur de recherche CNRS à Aix-Marseille School of Economics (AMSE), nous montre le visage d’un modèle économique où l’environnement et le vivant deviennent des variables centrales.

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Un « Eco-score textile » pour réduire l’impact du secteur

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Ecostyle. Depuis le 1er octobre, un nouvel affichage de l’impact environnemental a commencé à s’immiscer sur les étiquettes de vêtements vendus en ligne ou dans certaines boutiques : l’éco-score textile. Le but : que les consommateurs puissent connaître le coût environnemental d’un vêtement-textile pour la planète. Soit, l’ensemble des impacts générés tout au long de son cycle de vie : approvisionnement des matières, étapes de fabrication, transport pour sa vente, et fin de vie en tant que déchet. À travers ce dispositif, le gouvernement entend « faire une pierre deux coups » : sensibiliser les consommateurs à l’importance de s’habiller en mode plus responsable, et encourager les fabricants-distributeurs à produire de façon plus durable, en valorisant leurs démarches d’écoconception. Si cet affichage repose sur le volontariat des marques, il vise à réduire l’impact environnemental d’un secteur textile qui émet à lui seul plus d’émissions de gaz à effet de serre que le secteur de l’aérien (2,5%) et du maritime (2,9%) réunis au niveau mondial. Soit, 8% des émissions de CO₂ selon l’Ademe.

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Un beau mois de novembre à toutes et à tous !

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