Quand le sommet de Genève d’août 2025 pour un Traité mondial contre la pollution plastique s’est soldé par un échec, notre journaliste Frédérique Jacquemin reçoit Gaël Le Roux, biochimiste et directeur de recherches au CNRS à l’Observatoire Midi-Pyrénées de Toulouse. Dans une étude récente, il révèle que l’air de nos intérieurs est jusqu’à 8 fois plus pollué aux microplastiques que l’air extérieur. Pour quels impacts en termes de santé environnementale?
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Ils sont minuscules, pour la plupart invisibles à l’œil nu. Et pour cause : les plus petits d’entre eux seraient jusqu’à 70 fois plus fins que l’épaisseur d’un cheveu ! Qu’ils prennent la forme defragments, de fibres, de mousse ou encore de microbilles… les microplastiques, résultats du gigantesque « fléau plastique » mondial que nous connaissons, sont devenus des colonisateurs invisibles de notre quotidien.
Si leur impact sur la terre et les mers est bien documenté, on ne sait que peu de choses encore sur leur présence dans l’air.
En lien avec ce podcast : Traité mondial contre la pollution plastique : quelle place pour la science ?

Et pourtant, respirer ces microparticules de plastiques contribue bien à les détecter dans le sang, les cellules ou les organes humains. Dans les poumons, mais aussi les testicules, le placenta ou même le cerveau, comme l’avancent de récentes études sanitaires.
Pour mieux cerner les enjeux de ces microplastiques dans l’air -et pas que- notre journaliste Frédérique Jacquemin reçoit Gaël Le Roux, biochimiste et directeur de recherches au CNRS à l’Observatoire Midi-Pyrénées de Toulouse.