Inspirons !, le podcast en santé environnementale d’AtmoSud
Que les polluants de l’air favorisent la démence, maladie neurologique aux multiples visages, peu de personnes encore le savent. Et pourtant, les résultats de plusieurs études sont là : nos fonctions cognitives cérébrales sont bien mises à mal par les substances toxiques présentent dans l’air que nous respirons.
En 2022, Bénédicte Jacquemin, chargée de recherche à l’INSERM, a pu évaluer l’impact de la pollution atmosphérique sur nos capacités cognitives en étudiant les polluants liés au trafic routier (particules fines, dioxyde d’azote et carbone suie). Un impact qui contribue parfois à nous faire littéralement « perdre la tête ». Quand la santé mentale s’impose en tant que Grande Cause nationale 2025 en France, elle nous en parle au micro de Frédérique Jacquemin.
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Asthme, AVC, infarctus du myocarde… Quand on parle de l’impact de la pollution atmosphérique sur la santé, on pense spontanément aux maladies respiratoires et cardiovasculaires. Mais que les polluants de l’air favorisent la démence, maladie neurologique aux multiples visages, peu de personnes le savent encore.
Et pourtant, les résultats de plusieurs études sont là : nos fonction cognitives cérébrales sont bien mises à mal par les substances toxiques présentent dans l’air que nous respirons.
La dernière en date – parue en septembre 2025-, pointait le rôle des particules fines (les fameuses PM2.5) dans la démence à corps de Lewy. Une pathologie neurodégénérative de plus en plus fréquente, qui s’apparente à la fois aux maladies de Parkinson et d’Alzheimer.





