Chères toutes et chers tous,
Avant toute chose…
Nous tenons à vous remercier pour l’intérêt croissant que vous portez chaque mois à notre newsletter Inspirons ! Les statistiques parlent d’elles-mêmes : vous êtes à ce jour près de 6 000 à la recevoir, témoignant d’un attrait renouvelé pour ses contenus. L’opus de juillet, dont le dossier central portait sur les pesticides et le cadmium, nous a même réservé l’immense surprise d’observer un taux de clics qui dépasse les 50% ! Ces thèmes sensibles ont visiblement rencontré vos préoccupations, comme en témoigne -à une autre échelle- la mobilisation citoyenne autour de la pétition contre la loi Duplomb sur le site de l’Assemblée nationale.
Ces résultats sont incroyables et nous réjouissent au plus haut point ! Lancer son média Inspirons ! était un défi pour notre Observatoire. Replacer les enjeux de la qualité de l’air au centre des défis climatiques, en donnant la parole à des acteurs engagés pour la santé unique au travers de contenus accessible… Cette initiative allait-elle rencontrer son public ?
Au bout de sept mois, la réponse nous est donnée : Oui ! Et ce public, c’est vous. Comme ces personnes qui nous rejoindront encore dans les mois à venir. Quelle satisfaction que de constater que notre mission d’observation et d'(in)formation en faveur d’un air plus sain pour tous rencontre vos attentes !
Cette première partie d’année se clôture donc sur une note réjouissante. Et par cette newsletter, qui renferme un dossier mensuel particulièrement riche. On y parle du devenir de nos forêts méditerranéennes, de pollution photochimique (pics d’ozone), d’îlots de chaleur urbains… En bref, de ces grands thèmes sanitaires et environnementaux qui font le coeur d’étés marqués par le dérèglement climatique.
Reste à vous souhaiter de belles découvertes et un mois d’août ressourçant ! On se retrouve en septembre pour de nouvelles aventures inspirantes
Sur le front. L’incendie qui s’est déclaré le mardi 8 juillet aux Pennes-Mirabeau, avant de gagner le nord de Marseille et de s’y propager, restera dans les annales. Son impact sur l’environnement et la qualité de l’air a été considérable.
Grâce à l’implication remarquable de nos membres, preuve de l’efficacité de notre observatoire participatif, et aux dispositifs techniques et technologiques qui sont les nôtres (capteurs, outils de modélisation…), nous avons pu remplir une nouvelle fois notre mission d’intérêt général dans un moment crucial pour notre territoire.
En surveillant de manière assidue les niveaux de pollution lors d’un événement exceptionnel. En informant une population inquiète, par le biais des réponses apportées aux nombreux journalistes qui nous ont sollicités en tant qu’acteur référent de la qualité de l’air.
A travers cette vidéo, nous vous dévoilons la mobilisation des forces vives d’AtmoSud pour anticiper et surveiller, en temps réel et au fur et à mesure que le feu se propageait sous l’effet d’un mistral violent, les données transmises par nos capteurs sur le territoire.
Cet événement nous donne l’occasion de vous remercier pour la confiance dont vous témoignez à l’égard de notre Observatoire. AtmoSud ne peut en effet remplir sa mission sans votre fidélité et votre engagement renouvelés à ses côtés.
Quel point commun entre chaleur, pics d’ozone, incendies récurrents et îlots de chaleur urbains ? On vous le donne en mille ! Des étés déréglés par le dérèglement climatique. Depuis quelques années, ces thèmes s’invitent dans la saison estivale comme des marronniers incontournables de l’actualité sanitaire et environnementale. Inspirons ! leur consacre son dossier du mois d’août, donnant une nouvelle fois la parole à ces acteurs qui cherchent et qui agissent en faveur de la transition et de l’adaptation.
- PODCAST : Arbres et forêts face à la soif du climat Dans ce nouvel épisode, Catherine Fernandez, professeur à l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie (IMBE) d’Aix-Marseille, évoque le devenir des forêts méditerranéennes au travers des expériences menées sur la plateforme O3HP de l’Observatoire des Alpes-de-Haute-Provence.
- RECHERCHE : Arbres et pollution : LITOSMED caractérise les émissions de litières Le projet interdisciplinaire pousse plus loin la question des arbres bons à planter en ville en observant leurs litières. Le but : éviter les émissions de Composés Organiques Volatils précurseurs de la pollution photochimique de l’ozone.
- FOCUS : Ilots de chaleur urbains : des solutions inspirantes déployées en région Sud Face à l’intensification des îlots de chaleur urbains (ICU), les villes de la région Sud multiplient les solutions pour rafraîchir l’espace public. Quel impact sur l’air ?
- Inspirant : Comment Euromed II s’empare du phénomène d’îlots de chaleur urbains La seconde phase d’aménagement du plus grand projet de réhabilitation urbaine d’Europe fait de la lutte contre les îlots de chaleur urbains (ICU) une priorité. Un phénomène où s’invite aussi la question de l’air.
Décryptage. Chaleur et pollution de l’air font partie des thèmes environnementaux et sanitaires récurrents de la saison estivale. Mais quel lien entre les deux ? Contre toute attente, il n’est pas forcément celui que l’on croit… Dans cette tribune inspirée et inspirante, notre ingénieur Yann Channac Mongredien balaie les idées fausses pour redonner à chacune sa juste place dans les enjeux sanitaires liés au dérèglement climatique. Découvrir.
Vers le zéro émission. Le secteur maritime est le premier émetteur d’oxydes d’azote dans les Bouches-du-Rhône (33% des émissions) et à Marseille (53%). A l’échelle régionale, il arrive juste derrière le trafic routier avec 21% des émissions. Les polluants du secteur sont donc au centre des mesures de notre Observatoire. Depuis le 15 juillet, nous sommes fiers de pouvoir renforcer notre dispositif de surveillance de la qualité de l’air dans le Grand Port Maritime de Marseille (GPMM) grâce à l’installation d’une nouvelle cabine de mesure : Marseille-Port Nord.
Placée de manière stratégique au Nord du port, à côté des terminaux de croisières, des porte-conteneurs et de la forme 10 de réparation (la plus grande en Méditerranée), la station traque les polluants clés du secteur : particules fines (PM2.5), particules ultra-fines (PUF) et leurs concentrations en Black Carbon, oxydes d’azote (NOx) et dioxyde de soufre (SO2). L’objectif : mieux comprendre les sources de pollution, mesurer les progrès réalisés par les acteurs portuaires et soutenir les actions vers un port plus propre. Les données de cette cabine sont accessibles à tous, en temps réel, depuis le site web AtmoSud.
Cette installation n’est pas une première. Elle vient compléter le large dispositif de surveillance mis en place entre 2023 et 2025 dans le GPMM : une cabine de référence implantée au Sud (Henri Verneuil), 13 capteurs, des mesures d’émissions individualisées des navires, des simulations numériques des panaches de fumées… Sans oublier les signalements citoyens recensés sur la plateforme SignalAir. Ce dispositif s’inscrit dans un plan ambitieux de réduction des émissions soutenu par l’Europe, la Région Sud et le Port Marseille Fos.« Les mesures de polluants atmosphériques permettent aussi de constater si les actions déployées par le secteur s’alignent sur les exigences européennes pour parvenir au zéro émission nette des navires en 2050 », commente Damien Piga, notre responsable innovation.
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Un beau mois d’août à toutes et à tous ! Attention aux vagues de chaleur et aux pics de pollution à l’ozone!
Réponse à notre rébus estival : Ozone photochimique. C’était facile, non ?