Inspirons !, le podcast en santé environnementale d’AtmoSud
Quel est le vrai prix des produits de consommation que nous achetons ? Celui que les fabricants de nos marques préférées afficheraient sur leurs étiquettes, s’ils tenaient compte du coût de leur impact environnemental (qualité de l’air comprise) et sociétal ? Pour croiser le modèle de notre économie de l’abondance – basé sur la surproduction et la surconsommation- à celui de l’économie de l’environnement et de la santé, Frédérique Jacquemin reçoit Olivier Chanel, Directeur de recherche CNRS à Aix-Marseille School of Economics (AMSE). L’un des principaux laboratoires d’économie de l’Hexagone.
Il évoque notamment le lancement de la Chaire Triple Comptabilité par le cabinet de conseil en soutenabilité Goodwill-managment. Un outil de pilotage qui permet aux entreprises d’intégrer une comptabilité sociétale et une comptabilité environnementale à leur comptabilité classique, dans le respect des limites planétaires.
Quand ce mois de novembre marque l’amorce d’une période particulièrement consumériste placée sous le signe du « Black Friday » et des Fêtes de fin d’années, la question du prix réel de nos achats mérite d’être posée…
D’autant qu’elle en soulève une autre : est-ce que le prix de vente « dette environnementale et sociétale comprise » inciterait les entreprises à moins produire, et les consommateurs à moins acheter ?
Selon l’Insee, le volume de notre consommation individuelle annuelle a tout bonnement triplé depuis 1960, pour flirter avec les 15 tonnes par personne et par an (OCDE).
Ce trop de consommation, généré par un trop de production bien orchestré, engendre inévitablement un trop de pollution… rejets de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère compris.






